Vieux ponts de pierre sur la rivière la Laussonne
Entretenus et rejointés, leur construction date d’avant 1900. ©Photo AG
Laussonne et sa rivière
La rivière la Laussonne traverse le village du même nom. Son débit peut augmenter de manière surprenante du fait de la proximité du bassin versant. Elle prend sa source à l’orée du bois des Barthes à 1140 m d’altitude sur le plateau connue pour les grenouilles. Elle recueille les eaux des ruisseaux de la Tourette, du Fraisse, du Condal et de la Freydeyre avant de se déverser dans la Loire à Coubon 18 km plus loin.
Dans le village de Laussonne les chemins du Moulin et celui des lavandières ont été embellis et aménagés. Il est possible pour le promeneur de découvrir le village sur toute sa longueur dans un cadre agréable. ©Photo AG
L’église de Laussonne
Laussonne et son église : Laussonne apparaît pour la première fois en l’an 857 dans le cartulaire de l’abbaye du Monastier sous le nom de « Terra Lapsonna ». En 1080, le monastère de Saint-Chaffre administre les terres de Laussonne par l’intermédiaire d’un prieuré, ne comptant pas plus de trois moines.
A l’entrée de l’église, le porche magnifique pour les uns, défigurant l’église pour les autres porte la date de sa construction : 1713. Cette église romane fut remaniée au XVIe. En 1789 comme bien d’autres, l’église fut pillée, ses linges et ornements brulés. Le clocher fut décapité et quatre des cinq cloches furent emportées. Seule la cloche datée de 1730 fut épargnée. En 1935, l’abbé Chabanoles fait rehausser le clocher et le dote de deux cloches supplémentaires. ©Photo AG
Tourisme et découverte de Saint-Florent
Ce n’est pas par hasard, si Laussonne a une vocation particulière avec Saint- Florent évêque d’Orange au début des années 500. C’est lors d’une invasion de barbares venus du nord que Saint-Florent fait prisonnier est emmené en Italie dans la région de Fiorenzuola d’Arda. La légende dit qu’il doit son salut à la fille du seigneur des lieux dont il a obtenu de Dieu la guérison. Il est gracié. De retour dans sa ville d’Orange, il y meurt entre 525 et 527. Ce n’est que beaucoup plus tard que le roi Charles VII transfère à la cathédrale du Puy en Velay les reliques de Saint-Florent alors considérées comme prise de guerre. Après 1600 les reliques de Saint-Florent sont déposées à l’église de Laussonne à la demande semble t-il du seigneur des lieux. Depuis cette époque Laussonne a une dévotion particulière pour Saint-Florent. Elles seront cachées pendant la révolution à l’extérieur du village.
Une croix de pierre du XVIIe et un oratoire édifié au-dessus d’une fontaine, qui passait pour être miraculeuse, marquent l’emplacement de la cachette sur le Mont Saint-Florent.
Quatre lieux se partagent aujourd’hui les reliques du Saint : Laussonne, Orange, Avignon et Fiorenzuola d’Arda en Italie.
Les reliques conservées par la paroisse de Laussonne sont visibles dans l’église dans un espace sécurisé. ©Photo AG
Viaduc des Badioux situé sur la Transcévenole
Le viaduc des Badioux de couleur claire, érigé en arkose provenant des carrières de Blavozy compte 7 arches de 20 mètres et le viaduc de Fontfreyde de teinte sombre, construit en basalte est le seul de la ligne avec 10 arches sont les deux viaducs réalisés sur la commune de Laussonne pour la ligne de chemin de fer qui devait relier Le Puy-en-Velay et Aubenas.
Une association, la Transcévenole fait la promotion de cette ligne pour une promenade facile, sans grand dénivelé si toutefois l’on n’est pas sujet au vertige ! ©Photo AG
Chemin de randonnée et patrimoine
Territoire d’excellence pour la pratique des activités de pleine nature, le village de Laussonne, vous offre la possibilité de pratiquer la randonnée pédestre, en empruntant deux très beaux sentiers PR.
La commune de Laussonne bénéficie également du passage de deux circuits VTT labellisé FFC « Sur la trace des Pèlerins » (29 km) « Evasion entre Loire et Mézenc » (140 km)
Le chemin de petite randonnée (PR80) de St Roch
Le charmant circuit de « L’oratoire de Saint-Roch » d’une distance de 10 km passe par la fontaine de Saint-Roch aux Engoyaux avec oratoire du XIXe. Saint-Roch est né au XIIIe siècle d’une riche famille de seigneurs de Montpellier. Après avoir distribuer ses biens aux pauvres, il se dévoua auprès des malades. Lors de son passage à Plaisance, atteint lui-même de la peste, il fut nourri par un chien qui lui apportait du pain. Il faut vénéré comme protecteurs des pestiférés. Cet épisode légendaire a valu à St Roch d’être toujours représenté avec un chien à ses pieds. L’oratoire fut érigé grâce à la générosité de la famille Antier en 1883. La légende voudrait que Saint-Roch se soit arrêté aux Engoyaux pour s’y désaltérer et panser sa plaie. Dans les villages et dans les hameaux traversés vous trouverez le décor typique du “coudert” : un four banal, une assemblée, un bacha (abreuvoir), une croix, un métier à ferrer.
Le chemin de petite randonnée (PR590) du plateau du Fraisse
Le PR590 ne vous laissera pas indifférent… il s’agit du « plateau du Fraisse . Sa longueur est de 11 km, au cours duquel vous allez traverser le plateau et ses pâturages séparés par des murets de pierres sèches. Le plateau du Fraisse offre un panorama à 360 degrés ouvert sur : le massif du Mézenc et du Meygal, les monst Breysse, les monts de la Margeride, la vallée de l’Aubépin et le bassin du Puy-en-Velay. Depuis ce plateau vous dominerez tout le Velay.
Autres lieux remarquables :
A la découverte de la vallée de l’Aubépin et du site des Planchas
La vallée de l’Aubépin recèle dans ses entrailles de rares pépites d’or. C’est en ces lieux que s’élèvent d’énigmatiques rochers et le fameux moulin de Perbet. L’histoire qui se rapporte à ce Moulin est authentique et défraya la chronique au début du siècle (elle nous est conté par Jean Peyrard dans son ouvrage intitulé « les purs de la montagne »).
L’auberge des Planchas est située au carrefour de la route reliant Laussonne à Saint-Julien Chapteuil (RD49) et la route reliant Saint-Front au Puy-en-Velay. Cette auberge se trouve en un lieu stratégique, au fond d’une cuvette ou se trouve également un plan d’eau. Anciennement cette auberge était un relais pour chevaux et louait aux voyageurs des bêtes de renfort pour leur attelage avant de négocier la longue côte. Sur les murs de l’auberge sont inscrits ces mots « relais de cheveaux » ; le tenancier de l’époque accordait sans doute plus d’importance à la communication qu’à l’orthographe.